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The Movie Experience
13 octobre 2005

Planet of the Apes (1967); Franklin J. Schaffner

goldsmith_dvd_planet_apes2



        Trois astronautes ( ou peut-être spationautes) se crashent lors d'une mission spatiale, parmi eux le très ( mais alors très ) désabusé Taylor ( Charlton Heston ). Ils atterrissent tant bien que mal sur une étrange planète où les hommes sont asservis par les singes....

cap006   C'est toujours délicat de revoir un film qui vous avait impressioné lorsque vous étiez môme, il y a toujours le risque de se rendre compte que c'était une grosse merde et que putain, qu'est ce que vous aviez des goûts de chiotte ( chez moi ça s'appelle le syndrome Club Dorothée ). Me voici donc, prêt à regarder Planet of the Apes et surprise.....

On ne se moque pas des
effets spéciaux....



cap009   ...C'est toujours aussi bon de retrouver cette saloperie de planète ! L'âge faisant, j'apprécie au centuple le jeu cynique de Charlton Heston, vraiment excellent dans son rôle. L'univers désertique, angoissant du film reste tel que dans ma mémoire, c'est à dire....désertique.....et angoissant....Parlons aussi  des singes, le maquillage en premier, le film date de 67, et on peut lire leurs expressions, un impressionant travail du maquilleur....( me souviens plus, je vais voir et je reviens )...John Chambers, m'est avis qu'il a dû pas mal faire avancer les techniques du maquillage...                 
    Mais l'illusion viens aussi des acteurs qui ont un comportement à mi chemin entre
l'humain et le simien, suggérant une évolution qui rend même crédible le fait que les singes parlent anglais !



cap022   Et là, c'est le moment où je fond en larme en évoquant l'un des scénarios les plus évolués que j'ai vu ( y'en a d'autres et de meilleurs mais quand même...). Adapté d'un roman de Pierre Boule ( NB a moi-même: le lire ), le scénario est intelligent et surtout touchant, et il devait l'être encore plus en 1967...
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, ne pas lire la suite du paragraphe.
Dire que  la fin à elle seule vaut le coup d'oeil, elle laisse sur le cul, dans un desespoir réelement flippant, et  Heston n'y est pas pour rien...
Mais il n'y a pas que la fin dans un film, et toute l'histoire apporte à réflechir sur le fanatisme religieux, la Raison d'état, le bien-fondé de la science....Tout y passe et ne va pas forcément dans le sens du poil, par exemple quand on se dit que Zira, qui tout au long va être contre la maltraitance des animaux...euh des hommes, fait partie des scientifiques, cette "engeance" qui a détruit la planète à coup de bombe. Se dire aussi que Cornélius, le faux cul religieux de service, n'a peut-être pas tort quant aux hommes et aux raisons qu'il à de cacher ce qu'il sait...
    Bien sûr, ces remarques sont restrictives et personnelles mais représentent la diversité des thèmes abordés dans cette oeuvre...


cap030    Maintenant abordons le défaut du film, la réalisation. Mais attention, n'accablons pas Schaffner, le tournage a du être assez dur, mais surtout, là ou il nous livre des plans étranges, il se rattrape largement sur la direction des acteurs...
  Mais on ne peut pas passer à côté des plans répetitifs, approximatifs et même certains assez illogiques ( demi-ensemble, subjectif puis re-demi-ensemble....). Ca gâche un peu le plaisir de ce film qui aurait pu devenir excellent, malgré tout, ce film vaut la peine de dépenser 2 heures à peine de sa vie.

cap029

                                                   Hommage cachéà  Johnny Weismuller ou juste prétexte
                                                                 à montrer de la chair fraîche ?



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